Ô princesse, majestueux phénix de cristal,
Tu renais en mon cœur, éradique le mal,
Et de ton large battement d’ailes gelées,
Loin de moi, les viles tentations sont chassées.
Lorsque sur mon âme se pose ton regard,
Mes sens s’expriment, forts de cet heureux hasard,
Qui, de tes yeux d’un bleu couleur de l’océan,
Mérite une attention, qui me glace le sang.
Belle Artémise, enflammes ton cœur ténébreux,
Et donnes foi à ce merle implorant les cieux,
Espérant la conquête, endurant mille supplices,
Qui pour ton amour, déroberait la calice
En volant mille fois les étoiles pour toi,
Puis condamnes l’amant au courroux de ses rois.