Les dames de nage
Me supportent sans trop rechigner
Alors que je ne suis pas sage
Me supportent sans trop rechigner
Alors que je ne suis pas sage
Elles savent combien
Je peine à ramer
Le dos toujours tourné
A la cible j’avance
En fermant les yeux
Jusqu’à ce que l’horizon danse
Et qu’en naisse une fumée sans feu
Qui s’approche de moiImperceptiblement
Elle me renvoie
Sans que je le veuille
A des ancêtres morts depuis longtemps
Qui veillent sur nous dit-on jalousement
© Jacques Herman – 2007