Paul Léautaud est un écrivain et critique dramatique français du 20ème siècle. Il est né le 18 janvier 1872 dans le 1er arrondissement de Paris et est décédé à Châtenay-Malabry, le 22 février 1956.
Jeunesse
Paul Léautaud est né de parents comédiens qui l’ont délaissé dès sa naissance. Son père Firmin Léautaud l’a mis en nourrice jusqu’à ce qu’il ait deux ans tandis que sa mère, Jeanne Forestier reprend son métier d’actrice dès la naissance de son fils et enchaîne ensuite les tournées sans lui.
A l’âge de deux ans, son père le ramène auprès de lui, mais engage une nounou, Marie Pezé pour s’en occuper. Cette femme s’occupe de Paul pendant plus de 10 ans. C’est elle qu’il appelle «Maman Pezé», car c’est elle qui a joué le rôle de mère auprès du petit garçon qu’il était.
Sa vraie mère, quant à elle, ne revoit son fils que huit fois par de courtes visites. Elle épouse un docteur en 1895, eu deux autres enfants avec lui et ne revit Paul que 20 ans plus tard. S’ensuivit ensuite une longue correspondance entre mère et fils, mais au bout de six mois, Paul ne donne plus de réponses.
Son père, lui, était totalement indifférent à son fils. C’est pourtant lui qui l’initia à l’art en l’emmenant régulièrement à la Comédie-Française.
Après avoir obtenu son certificat d’études à 15 ans, il commence à faire différents petits métiers. Son père exigeait alors qu’il lui verse son salaire. Lorsqu’il eut 18 ans, en 1890, il quitte le domicile paternel de Courbevoie pour s’installer à Paris. Il y survit tant bien que mal en exerçant divers métiers.
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La littérature
Il se découvre une passion pour les lettres alors qu’il travaillait en tant que clerc à l’étude Barberon. Il se mit alors à beaucoup lire et à écrire. Son premier poème publié date de 1895 dans Mercure de France.
A partir de cette année, une longue collaboration de 45 années a commencé avec Mercure de France. Les textes se sont alors multipliés et il a commencé à se faire un nom.
En 1907, il obtient le poste de secrétaire de rédaction aux éditions du Mercure. Cela l’a enchanté puisqu’il pouvait alors écrire plus librement.
Sa notoriété était à son summum dans les années 1950. L’homme se qualifiait alors de « écrivain pour hommes de lettres ». Pour lui, le succès et l’argent sont venus un peu tard, car à cette époque, il avait près de 80 ans.
Il meurt le 22 février 1956.