Le ruisseau a fondu
C’était là son destin,
Goûte aux fruits défendus
Et reprend son chemin ;
Et les bois, revêtus
D’une verte parure,
S’étirent dans les nues.
Les feuillages murmurent
A l’oreille des amants
Que ce coin reculé
S’éveille lentement
A la félicité.
La nature, cette nuit,
Anoblie par le vent,
Fêtera, embellie,
Le retour du printemps.