le Répit de l’agriculteur à Villeurbanne.
Statue érigée dans l'axe de l'avenue
Henri Barbuse tournant le dos à l'hôtel de ville
Un penseur figé, sur un socle de granit
Semble assis méditer, tout penaud démuni.
Il pense peut-être… que l’homme a faillit.
Par la femme servante voilée et soumise
Face à l’homme croissant son pouvoir de bêtise
Ou dans ces pays modernes de démocratie
Acquiert sa liberté, éprise d’un phallus fusil.
Un penseur figé, sur un socle de granit
Semble assis méditer, tout penaud démuni
Il pense peut-être… que l’homme a faillit.
Par l’enfant grandit, mais resté incompris
S’entrouvre les veines par trop de mauvais sang
De parents brillants mais qui n’ont rien compris
Voient leur gosse passé, redevenir innocent.
Un penseur figé, sur un socle de granit
Semble assis méditer, tout penaud démuni
Il pense peut-être… que l’homme a faillit.
A poser les pieds sur la lune, d’un richissime
Tandis que sur terre, aux milliers d’appétences
Il passe le prix du rêve et sa part d’égoïsme
Devant l’entraide à sauver une seule existence.
Un penseur figé, sur un socle de granit
Semble assis méditer, tout penaud démuni
Il pense peut-être… que l’homme a faillit.
Alors les yeux peinés par l’averse qui tombe
Statufié en répit, la tête lourde pensive
Aux passants sans regard, qui en trombe
Regagnent mouillé leurs pénates et convives.