Lorsque le moment venu
Il faudra que je te voie
De plus près terre glaciale
Ouvre-toi
Comme une fleur au printemps
Puis sans tarder
Referme-toi
L'air libre ne me convient pas
On y sèche malgré soi
A l'exception des jours humides
Où l'on ne pourrit
Pas même à l'abri
Des regards indiscrets
Que rien ne vienne
Ô fossoyeur
Te perturber dans ton labeur
Ni les troublions
Ni les mouches avides
Ni les proches livides
Ni les curieux en manque
De distraction
© Jacques Herman – 2007