C'était au claire de la lune
Je marchais solitaire dans la brume
Le long d'une plage houleuse et torride
Mes pas traçaient le sable humide
Et j'écoutais le vent serein
Me conter l'histoire du marin.
Qui un jour quitta la terre
Pour se perdre entre flots et mers
Ses souvenirs jetés a bâbord
Et des beaux rêves, montés à tribord
Il navigua entre courants et océans
Il accosta tant de ports lointains
Et ses tours du monde se suivirent
Et les mois et saisons aussi passèrent
Le soir d'un hiver, le marin fut naufrage
C'était juste au port de son premier voyage
Le destin rusé, de lui se moqua
Le rends au berceau, et de ses richesses l'arnaqua
Mais le marin était plein de joies
Trouvant ses souvenirs, jetés autrefois
Il avait perd ses rêves, ses rêves c'est vrai
Mais, rien sans rien, n'est point abstrait
L'eau remonte les aires, et devint fiers nuages
Survole les vallées, les montagnes et aussi les villages
Puis se lasse, se fatigue et regagne les rivages
Descendant les fleuves, heureux et surtout sage
Tous pour rien, n'est point un adage.