C’est un coin de nature,
Aux sentiers solitaires,
C’est un peu de verdure
Sous une douce lumière.
C’est, dans l’obscurité,
Les feuilles jaunissant,
Un adieu à l’été
Le soleil pâlissant.
La pluie joue du tam-tam
Sur les gazons épars
Et sème tant de larmes
Endeuillant nos regards.
Quelques ruisseaux cachés
Serpentent lentement,
Avant de se figer
Sous le souffle du vent.
Comme une feuille bercée
Par les chants de l’enfance,
Leur âme, à pas feutrés,
S’assoupit en silence
Et les bois, couronnés
D’un reste de jouvence,
N’y trouvent plus d’attrait,
Ni même d’espérance.