Vois !
Comment la vague avant de mourir
Défait ses cheveux blancs en rouleau d’écume
Et nourrit l’artiste et le planchiste aguerrirent
Un peu plus l’art chaque jour qu’ils exhument.
Vois !
Comment la plage est devenue poli
Et se laisse égrainer en sablier du temps
Dans cette main éphémère refermée et pâli
Apprécier chaque seconde du dessein débutant.
Vois !
Ces frères sauvages semblant toujours verts
S’envoler comme jadis avec des mots passants
Par la comète toute blanche et non piqué des vers
Régénérer le verbe au néophyte poétisant.
Vois !
Comme cette légende rejoint à pas de loup
Ses rêves d’étendues dessinées par la plaine
Et cet appel angoissant du ralliement qui loue
De ne jamais abandonner un chien à sa haine.
Vois !
Comment le mystère de la croix blanche
A fait retrouver à l’abbé sous la terre la lumière
Et que sa bonté n’eu recours à un effet de manche
Pour libéré des cœurs prisonniers de la pierre.
Vois !
La rosée du matin qui à genoux blanchit
Ce champ de labour pour le labeur du rural
Et l’innocente malgré la saignée dégauchie
Pour semer et nourrir par la graine minérale.
Vois !
Comme on a besoin de regagner l’âne
Qui avait supporté sans un coup pied au ventre
Un vivant chargé de mort à la cène se rendre
Pour revitaliser nos cellules grises de l’âme.
Vois !
Comme ce mur bâti au souvenir d’un autre
Offrir à nos yeux la seule direction possible
Vois !
Comme ces hommes de part et d’autre
Paraissent comme Pilate tout à fait crédibles.
Cette bête n’est point têtue elle besoin d’amour
Cette bête n’est point têtue elle à besoin du jour
Seul un enfant aujourd’hui peut avancer vers elle
Car lui possède encore dans ses rêves des ailes.
Ils gagneront ensemble la voie de la sagesse
Perdu par l’ainé dans un moment de faiblesse
Dans cette facilité du commun des mortels
A céder dès qu’il à tourner le dos à l’autel.
Et toi !
Dont la main tremble pour écrire tes maux
Qui comptes- tu retrouver dans ton futur caveau
Peut-être une âme proche, un ami un défunt
Qui bien avant toi est parti regagner l’après fin.