L’aimance est une litière
Noyée dans le brouillard
Ou l’un par l’autres attirés
Tous deux s’imposent d’emblée
Un imposant silence
L’aimance se délecte
De la couleur ocrée du sable
Légèrement irisée
Soulevée par le vent
Qui l’entoure d’un voile
De semi-transparences
Qui la protègent des blessures
Qu’infligent aux coeurs
La chaleur du jour
L’aimance est à la fois
Un appel Une supplique
Une fragrance Un aveu
Une prière
Elle monte très haut
Traverse l’épaisseur du ciel
Et touche au coeur des dieux
Jacques Herman
2010