La Saison Des Amours

Dans  La vie immédiate
Evaluer cet article
Par le chemin des côtes
Dans l’ombre à trois pans d’un sommeil agité
Je viens à toi la double la multiple
À toi semblable à l’ère des deltas.Ta tête est petite que la mienne
La mer voisine règne avec le printemps
Sur les étés de tes formes fragiles
Et voici qu’on y brûle des fagots d’hermines.

Dans la transparence vagabonde
De ta face supérieure


Ces animaux flottants sont admirables
J’envie leur candeur leur inexpérience
Ton inexpérience sur la paille de l’eau
Trouve sans se baisser le chemin d’amour

Par le chemin des côtes
Et sans le talisman qui révèle
Tes rires à la foule des femmes
Et tes larmes à qui n’en veut pas.

 

La vie immédiate

Paul Éluard

La Saison Des Amours La vie immédiate Poésie Paul Eluard

 Poésie Paul Eluard - La vie immédiate - La Saison Des Amours -  Par le chemin des côtes Dans l’ombre à trois pans d’un sommeil agité


Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/