Tu vis à côté de moi, pareille à moi :
pierre
dans la joue effondrée de la nuit.O cette pente, mon aimée,
où nous roulons sans faire de pauses,
sous les pierres
de rigoles en rigoles.
Plus rondes à chaque fois.
Plus semblables. Plus étrangères.
pierre
dans la joue effondrée de la nuit.O cette pente, mon aimée,
où nous roulons sans faire de pauses,
sous les pierres
de rigoles en rigoles.
Plus rondes à chaque fois.
Plus semblables. Plus étrangères.
O cet oeil ivre
qui comme nous erre tout autour,
et parfois étonné,
nous voit confondus.
Marc DUPUY
Un poème d’amour