Rose est morte ! La fleur de sa lèvre est fanée.
Oh ! le cortège en cette allée où les lilas,
Témoins de notre amour au printemps de l’année.
Penchaient sur son cercueil leur front lourd de verglas !
Oh ! le cortège en cette allée où les lilas,
Témoins de notre amour au printemps de l’année.
Penchaient sur son cercueil leur front lourd de verglas !
Rose est morte ! Ses yeux ont éteint leurs éclats :
Nul astre désormais guide ma destinée.
Seule en le grand désert mon âme abandonnée
Entend sonner l’adieu funèbre de son glas.
Rose est morte ! Le glas vibre en ma souvenance ;
Les larmes de l’airain tombent dans le silence
Effrayant qui remplit la morne paix du soir.
Sonne ! ô glas, pour scander les plaintes de ma lyre !
Sanglot de bronze, ô glas qu’évoqué mon délire,
Tu peux gémir, car dans mon cœur est mort l’espoir !
Les Etoiles filantes
Charles Gill