La mélodie du bois dormant.

Petite fantaisie chantée.

La mélodie du bois dormant.
Nous partirons mais dès l’aube
Par un beau matin d’été

Entendu que la nuit se dérobe
Comme votre joli sein prêté
Nous abandonnerons la ville
Avec ces fantômes vivants
Que je trouve un peu servile
Par ce stress subi trop souvent
Alors nous gagnerons la nature
Avec ce désir bien penchant
D’identifier cette sibylle mature
A délivrer sa clef des champs
Entendez-vous ma bien-aimée
Entendez-vous jouer le vent
Par cet archet à crins primés
Vibrer cette mélodie d’avant
C’est une douce mélancolie
Qui s’élève d’un violoncelle
Soutenue par des notes polies
C’est bien l’élégie de Gabriel
Alors venez ma dulcinée
N’ayons plus peur de la clarté
Vivons la bohème à l’année
Par notre joie de vivre illimité
Et qu’adviennent les saisons
O si vous restez à mes cotés
Je serai gardé mes raisons
De vous choyer douce beauté
A l’approche du bois dormant
Je vous aime encore infiniment
Par nos yeux fermés maintenant
Je vois briller au firmament
Votre joyau de cœur d’aimant
  4 février 2006

Clin d’œil à Gabriel-FAURE.Compositeur Français : 1845-1924