Tous nous sommes maintenus par les<< liens>>.
Certains s’en servent comme une passerelle d’avenir ;
d’autres restent un moment seulement en équilibre …
Hier elle naviguait sur la flaque d’eau
Ta feuille de papier en forme de bateau
Propulsé par ton souffle saccadé d’ados
Accordant à Eole qu’un rôle de badaud
Mouille ton l’ancre sur une rive lointaine
Aux sirènes accueillantes et sereines
Qui bercent les âmes fragiles et rêveuses
Par des mélodies sous forme de berceuse
Vagues pensées d’un pliage éphémère.
Remémorer qu’il était tendre autrefois
L’ humide baiser, gratifié d’une mère
Si lointaine et tellement proche à la fois.
Triste comme hier ce nuage en pleurs
Imbibait peu à peu ton papier de couleur
Se diluant dans l’eau pâle de la mare
Troublant la vision nette de tes amarres
Bourrasques et tempêtes sont là à présent
Tournoient en endommagent ton navire
Tel le spectre noir aux ailerons croissants
Assombrissant à jamais ton bel avenir.
Sur une flaque d’eau, un rêve de papier
Un cœur angoissé, peut vite perdre pied
Et le dit matelot n’aura pas le radeau
De la méduse pour survivre en cadeau
Le 13 août 2004