Voici le portail blanc
Que tente vainement
La rouille d’envahir
Mais qui n’est pour l’heure
Que moucheté
Voici les gros pavés
De la basse-cour
Et le poulailler
Une poule rêveuse
L’oeil éteint
Dépressive peut-être qui sait
S’est assise silencieuse
Sur la margelle du puits
Un paysan traîne
La savate et pousse
Une brouette pleine
A ras bord
De fumier
Et je cherche mais en vain
A repérer la ferme
Sur ma carte routière