Le chemin qui te mène à la maison,
La bastide que nous avons toujours voulu,
Cette maison de pierre , avec ses volets bleus,
Elle est au fond d’une allée bordée d’arbres,
le ciel se repose sur son toit,
Une grande cheminée imposante transperce les nuages,
J’entends les cigales chanter,
Au fond , un vieil arbre repose à coté d’un vieux banc,
Le jardin où poussent des marguerites,
Mon regard se porte sur cette forêt ,
C’est un petit mas de pierre, aux volets bleus,
Dans cette bastide ,il y a cette fameuse chambre rose,
Une grande cheminée pour passer nos soirées
Dans le silence du tic tac de la pendule,
Dehors le murmure des eaux de la rivière,
Assise dans ce grand fauteuil,
Je partage avec toi un peu de mon bien-être,
Je savoure aussi la chance d’être auprès de toi,
je m’enfonce un peu plus dans ce fauteuil,
L’été, nos veillées se passent sur la terrasse,
Ses manières de plaisanter, de rire,
me laisse à penser que j’aime sa compagnie,
Ce soir je ne mettrai pas ma tête sur son épaule,
Ce soir je le regarde , assise sur ce banc,
Je lui prend doucement la main,
Je regarde ses yeux briller
Sur cette bastide de pierre , aux volets bleus,
Il fait froid , doucement d’un geste tendre
Il m’entoure les épaules de ses bras comme pour me protéger,
On regarde une dernière fois ce ciel criblé d’étoiles,
Pour nous diriger vers ce petit mas de pierre , aux volets bleus.