Des roses rouges celles qui effeuillent l’ardeur
Je les déposerai sur le portillon de l’amour
Là je vous verrais ombrée par le crépuscule
Vos pas je les ceindrais d’attente frémissante
Ainsi songeait un poète libertin amoureux
De ses doigts s’évaporait l’argent fragile
Le labeur ne l’importunant point il erre
Rêveur sur l’horloge du temps avaricieux
Un jour il se heurta à la carte du tendre
Elle se nommait ALYSEE le poète la cueillit
L’amour le tint et effleura sa solitude
La nuit sa destinée en songe le visitait
Ses vers émotionnèrent les mots exténués
Vos pas je guetterais amant embrasé
Mes roses je les déposerais aux pieds de cette nuit
Déesse silencieuse visionnaire de nos ébats
Raymonde verney