Jean Grenier, histoire et biographie de Grenier

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Né le 6 février 1898 à Paris, Jean Grenier est un philosophe et écrivain français. Il est mort de 5 mars 1871 à Dreux.

Ses débuts dans la littérature

C’est à Saint-Brieuc, en Bretagne que Jean Grenier grandit. Non seulement, c’est le pays de son enfance et adolescence, mais c’est également la patrie de Jules Lequier, le philosophe qu’il a choisi pour sujet de sa thèse de doctorat.

Jean Grenier

Il intègre l’agrégation de philosophie en 1922 et débute sa carrière universitaire à l’Institut français de Naples. C’est là qu’il fit la connaissance d’Henri Bosco.

Il travaille ensuite aux éditions de la NRF, un poste qu’il abandonne pour se consacrer à l’enseignement. Il est recruté en tant que professeur de philosophie au lycée d’Alger, un poste qu’il occupe entre 1930 à 1938. Albert Camus figurait parmi ses élèves et un lien fort d’amitié naît entre les deux penseurs. Camus lui dédie même son premier ouvrage intitulé L’envers et l’endroit.

Malgré leur amitié, les deux hommes prennent des voies différentes : Camus s’oriente vers la révolte tandis que Grenier se focalise sur une contemplation plus indifférente.

L’Essai sur l’esprit orthodoxe paraît en 1938. Cet ouvrage regroupe une grande majorité des textes que Jean Grenier a écrits entre 1936 à 1937. Il influença une génération d’intellectuels.

Découvrez les citations de Jean Grenier.

Collaboration avec les revues

Pour le compte de nombreuses revues, l’auteur a écrit plusieurs œuvres littéraires, artistes ou philosophiques. On peut notamment citer XXe Siècle, L’œil ou encore Preuves. Ses relations lui ouvrent les portes de :

  • La NRF de son ami Jean Paulhan pour qui il rédige fréquemment
  • Combat, à cette époque tenue par Albert Camus et pour qui il rédige des articles artistiques
  • L’express alors dirigé par Jean Daniel

De 1962 à 1968, de son retour d’Alexandrie (Caire) où il a enseigné, il occupe de poste de chaire d’esthétique et de science de l’art à la Sorbonne.

L’art

Jean Grenier s’est intéressé de très près à l’évolution de la peinture. Il a d’ailleurs écrit des ouvrages là-dessus tels que les Essais sur la peinture contemporaine, l’esprit de la peinture contemporaine ou encore Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs. Les réflexions qu’il a émis sur les théories esthétiques ont par la suite été réunies dans un ouvrage baptisé L’art et ses problèmes.

La philosophie

Jusqu’à sa disparition en 1971, l’auteur publie de manière régulière, des livres basés sur des questions philosophiques. On peut citer :

  • Entretiens sur le bon usage de la liberté
  • L’esprit du Tao
  • Le choix
  • L’existence malheureuse

Il s’est également penché sur le quotidien à travers des ouvrages comme :

  • La vie quotidienne
  • Sur la mort d’un chien

Jean Grenier et les pairs

Il obtient en novembre 1968, le Grand prix national des Lettres après la parution d’Albert Camus. Ses écrits dans ses Carnets témoignent des relations qu’il a eues avec d’autres écrivains et artistes contemporains tels qu’André Malraux, René Char, Manès Sperber, Louis Guilloux, Jean Giono, …

Sa vie privée

Il épouse Marie-Antoinette Serret avec qui il a eu une fille en 1929, la peintre Madeleine Grenier. Sa femme décède en 1991.

Une quantité importante d’œuvres

Outre les œuvres citées plus haut, Jean Grenier a laissé au monde philosophique et littéraire une grande quantité d’ouvrages parmi lesquels on cite :

  • L’existence en 1945
  • Œuvres complètes de Jules Lequier en 1952
  • Les grèves en 1957
  • Lanskoy en 1960
  • Célébration du miroir en 1965
  • Albert Camus – Souvenirs en 1968
  • Senancour : les plus belles pages en 1968
  • Les poèmes brûlés en 1973
  • Vie de Saint-Gens en 1983
  • Ecrits sur le quiétisme en 1984
  • Mes candidatures à la Sorbonne en 1987
  • Les A-peu-près en 1987
  • Sous l’occupation en 1997



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