Début de carrière
Le nom de Jean Dion n’apparaît qu’à partir du début des années 1990. Il obtient un baccalauréat en sciences politiques, délivré par l’Université de Montréal. Après ce diplôme, il est embauché comme stagiaire à La Presse vers 1991. Il enchaîne avec une place auprès de La Tribune où il commence véritablement sa carrière en tant que reporter.
Il se fait connaître lors de son passage à Le Devoir où il publiera ses premiers articles durant le mois de juillet 1992. Il y débute en tant que reporter en charge des informations générales, puis devient correspondant parlementaire à Ottawa. Il occupera ce même poste durant trois années. En septembre 1996, l’homme est à la tête d’une chronique appelée « Hors-jeu ». Il changera le nom de celle-ci en septembre 2005 en « Et puis euh ». A l’instar de ce titre, Jean Dion usera à la fois d’humour et de badinerie pour écrire ses œuvres.
Plusieurs honneurs
Jean Dion gagne le prix Jules-Fournier durant l’année 2004 décerné par le Conseil supérieur de la langue française. Il se démarque essentiellement pour sa manière d’utiliser la langue française ainsi que par des œuvres ponctuées d’humour.
Quelques unes de ses expressions et œuvres inspirent d’autres produits culturels. Par exemple, une expression utilisée par ce chroniqueur pour parler d’un « hockeyeur évoluant sans casque protecteur » sera à l’origine du nom d’un groupe musical appelé « Avec pas d’casque ». Le mot « Pad’casque » désigne également une satire sportive du site internet Sportnographe. L’auteur y tient d’ailleurs une chronique qui paraît tous les vendredis et intitulée WikipéDion. Celle-ci est publiée sur la chaîne radio Première Chaîne. Quant à ses chroniques dans Le Devoir, elles paraissent trois fois par semaine.