Je vois couler dans ton coeur
Du baume léger que tu me destines
Un fluide apaisant
Pour mes vieilles blessures
Et dans tes grands yeux
Des gouttes de pluie
Descendant indécises
Jusqu’à ton menton
Et que tu recueilles
Pour qu’elles cicatrisent
Un jour les blessures
Que génère mon deuil
Bras ouverts je t’accueille
Gorgé d’espérance
Je t’attends sur le seuil
Du portail rouillé
Dont les lourds battants
Burinés par temps
Ne cessent de grincer
Dès que souffle le vent
Jacques Herman
2013