La façade était blanche
La moindre souillure
Rompait sa perfection
Un cri tombé du ciel
Des larmes brûlantes
D’un nuage attristé
Une fiente inattendue
D’un oiseau de passage
S’ajoutaient aux
Insultes du temps
Aux injures subies
Par tous les bâtiments
Noirceur des fumées
Taches et fêlures
Chant zigzagant
Des moindres fêlures
Pareille à notre âme
Une façade
N’est jamais blanche
Que jusqu’à ses
Premiers tourments
Jacques Herman
2012