Il n’y a pas d’un côté le monde
avec ses guerres, ses tortures,
ses horreurs, et de l’autre les
hommes qui s’en indignent. Il n’y
a qu’un monde. Et tout ce qui
respire sous le soleil partage un
souffle, un seul ! En dressant un
mur contre la haine du monde, sa
laideur, sa tristesse, sa
vénalité, sa dépression
comme si tout cela ne nous
concernait pas
nous nous ôtons le seul puissant
outil de changement: la
conscience que le monde n’est
rien d’autre que le précipité
chimique de toutes mes pensées,
de toutes mes peurs, de toutes
mes cruautés. Sans ce trouble
fondamental, nous ne sommes pas
en mesure de commencer nos
humanités, ni d’entrer en vie et
en vérité. Dès que je cesse de
voir le monde en dehors de moi,
séparé de moi pour le réintégrer,
l’incorporer
je suis revenu dans le monde (et
le monde est revenu en moi)
alors une issue se dessine, et la
sensation d’impuissance cesse !.
n’oublie pas les chevaux écumants
du passé
Une citation de Christiane Singer
Une citation sur la peur