Il est doux d' écouter le roseau qui soupire
Avec d' autres roseaux dans un riant vallon :
Un front pensif se courbe à ces accords que tire
Des chênes assemblés le rapide aquilon.
Mais, qu' auprès de la voix de l' arbre solitaire,
Les roseaux, la chênaie exhalent un vain bruit,
Quand sur la triste plaine où descend le mystère,
Elle lamente au vent qui précède la nuit !