Il ne faut jamais censurer notre esprit,
Car sinon notre âme nous fuit,
La peine s’en suit,
Et sans qu’il n’ai fait aucun bruit,
Le bonheur s’en est allé,
Nos pensées ne sont jamais vaines même si quelques fois incertaines,
Nos pensées font de nous l’être malicieux honnête et heureux,
Que nous sommes ,et aussi effrayante soient elles ,elles demeurent une aubaine,
Toujours pas convaincu? Voici un raisonnement très fallacieux.
1938,un petit moustachu a une idée,
1939, ce petit moustachu crois en son idée,
1939 passée, petit moustachu est à la tête d’un peuple Con-Vaincu,
1945 peuple sémite déchu, mais jamais vaincu,
Toujours pas convaincu ?
1942 , Robert a une idée fantastique,
Ce con-prix nobel, crée la bombe atomique,
Nagasaki n’a pas compris ce que dit un dénommé Fat Man
Chassez le naturel il revient au galop:2006 coup de boule de Zidane
Voilà un raisonnement très dithyrambique ,
Je vous réponds que là réside le choix tactique,
Les moyens utilisés,
Ne dépendent que de l’adversaire visé,
Voilà une heure que je déblatère,
C’est pas qu’je cautionne les actes de Sep Blatère,
Mais mon esprit malgré tout ce que j’ai bu reste corrompu,
Sans doute une foutue asepsie qui à son tour n’a pas suffi,
Moi qui voulais sauver la terre ,
Je ne fais que me niquer le foie et les artères.
Ce qui précède est un exemple,
Non pas de vertu mais de rimes forcées,
Je me suis pris pour Gandhi alors je suis allé dans un temple,
Mais sans être pacifiste j’y ai imposé mes fausses idées,
Je suis issu d’une société immature,
Une société apprivoisée, loin de sa nature,
Une société soumise aux dires d’autrui,
Une société qu’aujourd’hui je fuis
Ravagée par son complexe d’autrui,
Une société où les ventes de parapluie explosent alors qu’il n’y a pas de pluie,
Tandis que les miroirs sont démodés car peu m’importe mon visage,
“l’essentiel” c’n’est que mon image,
Les amis voilà un cri qui vient du cœur,
Ce dernier est avant-coureurs d’un grand malheur,
Car ne vous l’a-t-on jamais dit?!
Quand le roi lion cri,
C’est qu’il est empli de tristesse,
À force de voir son empire dépérir de sécheresse.
Hachadi Anwar, Casablanca, 25 Août 2017