Laisse sur ta joue couler ces pleurs,
Un jour elles se chargeront de joie
Et noieront toutes tes sombres heures
Et nourriront un cœur frappé d’émoi.
Laisse sur ta joue couler ces pleurs,
Un jour elles se chargeront de joie
Et noieront toutes tes sombres heures
Et nourriront un cœur frappé d’émoi.
Un vent soufflera sur tes pleurs,
Te réconfortera de sa douce caresse,
Puis les portera vers un inconnu ailleurs
Pour arroser un cœur en mal de tendresse ;
Laisse souffler les vents en ton cœur
Ce sont les élans de tes belles émotions
Ils transportent tes plus chers bonheurs
Pour t’apaiser telle une magique potion.
Quand ta joie laisse place à la peine,
Quand tout semble glisser entre tes mains,
Tu peux t’en aller retrouver sereine
Le chaud réconfort de ce vent marin.
Laisse sur ta joue couler ces pleurs,
Un jour elles se chargeront de joie
Et noieront toutes tes sombres heures
Et nourriront un cœur frappé d’émoi.
Un arbre trouvera sa meilleure sève
En tes pleurs abandonnés au sol,
Jusqu’aux nuages des bonheurs il s’élève,
Grimpe à ses branches et trouve ton envol ;
Arrose de tout pleur l’oranger de la vie :
Les fruits gorgés de jus qu’il donne
Récolte-les avec une avide envie
En leur délicate chair la joie rayonne.
Quand l’attraction du sol vient à te peser,
Quand elle rend ton cœur trop lourd,
Allège-toi des pleurs même les plus insensés
Elles arrosent toutes les fruits de l’amour.
Laisse sur ta joue couler ces pleurs,
Un jour elles se chargeront de joie
Et noieront toutes tes sombres heures
Et nourriront un cœur frappé d’émoi.
Une étoile s’éteindra dans ciel,
Un marin y perdra sa route,
Se retrouvera devant une merveille,
Devant toi tout chargé de doutes,
Une étoile illuminera tes yeux,
Irisera tous leurs riches éclats,
Et baignés de la larme des heureux
Noieront le regard de cet homme-là.
Quand seule la solitude t’entoure,
Qu’elle emplit tout l’espace de ton cœur,
Vers cette étoile qui éclaire depuis toujours
Nos cœurs, tourne ton regard en pleurs.
Laisse sur ta joue couler ces pleurs,
Un jour elles se chargeront de joie
Et noieront toutes tes sombres heures
Et charrieront un cœur jusqu’à toi.