Je vis les jours et les nuits, je vis absente
De tout, de ce qu’on appelle sérénité
Je vis même comme une porte claquante
Qui se blesse toujours, sans pouvoir se
fermer
Je vis mes moments parfaitement sinistrée
En dissimulant la raison, le pourquoi
J’ai déjà mis une mauvaise volonté
A s’éloigner de toi, à s’éloigner de
toi…
Hier, j’ai rêvé de nous
Lorsque tu t’approchais de moi
Toi, calme et froid
Moi, tremblai partout
J’ai su à l’intérieur
Que tu étais juste un mirage
Qui se cache dans mon cœur
Que tu étais juste une image
Que je serrais malgré mes douleurs
Tout disparaît soudain
Et je n’ai plus pu serrer tes mains
J’ai ouvert mes yeux
En chuchotant ton nom
Avec un air cafardeux
J’ai chassé ce frisson envoûtant
Sur le lit, seule perdue dans l’obscurité
Je n’ai pas su exactement si je devais
Sourire ou pleurer d’être tout prés de toi
Je n’ai pas su exactement si j’étais moi
Ou s’il s’était toi, dans ce rêve court,
narquois.