Voici les heures blêmes
Que gonflent comme des voiles le vent
Et qui s ‘en vont en glissant
A la surface des mers
Sombres parfois
Souvent amères
Ou se font prendre dans la tourmente
Des océans
Voici les heures à oublier
Celles qu’il nous faudrait cacher
Jusqu’au trépas
Mais elles résonnent
Si fort que rien
Ni personne
Ne les effacera
On les porte avec soi
Jusqu’aux frontières
De la mort
Et encore
On ignore tout
De l’au-delà
© Jacques Herman – 2007