Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, est un écrivain français réputé du 19ème siècle. Il est né le 23 janvier 1783 à Grenoble et est décédé à Paris, le 23 mars 1842.
Enfance et jeunesse
Henri Beyle et le fils de Chérubin Beyle et d’Henriette Gagnon. Il était très proche de sa mère, mais n’avait que très peu d’estime pour son père. Quand sa mère meurt d’une fausse couche et qu’on lui explique que c’est la volonté divine, le jeune garçon de sept ans qu’il était l’époque en est devenu athée.
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Il a vécu une enfance malheureuse et seul son grand-père maternel, Henri Gagnon, lui apportait un peu de réconfort. C’est d’ailleurs lui qui l’initia à la littérature et lui fit découvrir Molière, Voltaire, Ovide, Fénelon, Cervantès, …
Sa vie dans l’armée
Après avoir passé un séjour morne et vide de sens à Paris, il se réveille au monde en arrivant en Italie. Dans ce pays, il redécouvre la joie, le bonheur et simplement le goût à la vie. Le jeune homme timide, rêveur et effacé qu’il était à Paris est devenu un homme plus sûr de lui. Il n’avait toutefois pas le courage d’aller vers les femmes et c’est auprès des prostituées qu’il a découvert les plaisirs charnels.
De retour à Paris en 1802, il a obtenu le grade de sous-lieutenant et percevant toujours le solde qui va avec le poste, il redécouvrait la capitale d’un regard neuf.
L’écriture
Après avoir démissionné de son poste dans l’armée, Henri Beyle a continué à se chercher. Il est resté un homme timide, ayant du mal à aborder les femmes. Il a quand même vécu quelques histoires d’amour à travers lesquelles il se définissait comme un amant malheureux. Tout au long de sa carrière professionnelle, il n’a cessé d’écrire.
Il a pris pour habitude de signer ses ouvrages sous divers pseudonymes tels que Anastase de Serpière, Louis Alexandre Bombet, Giorgio Vasari, … Seule son œuvre intitulée L’histoire de la peinture a été publiée sous son vrai nom.
En ce qui concerne le pseudonyme de Stendhal, il a commencé à l’adopter à partir de septembre 1817 et plus précisément sous « M. de Stendhal, officier de cavalerie ». Ce nom lui vient d’une ville allemande nommée Stendal. Il y a rajouté un « h » afin de le germaniser.
En ce qui concerne son œuvre, elle est surtout autobiographique puisque chacun de ses ouvrages retrace, d’une certaine manière, sa propre vie.