L’ombre s’altère
au jeu des joies.Quand sur le visage qui bat
languit une prière
de lèvres closes,
les myriades d’oiseaux
retardent leur envol
vers la parole blanche.
À flanc d’abîme, se pose
une étendue de chair, un silence.
Plus l’eau monte vers la lumière
moins la bouche de l’esseulé
retient la multitude.
Fends le froid, parle enfin !
au jeu des joies.Quand sur le visage qui bat
languit une prière
de lèvres closes,
les myriades d’oiseaux
retardent leur envol
vers la parole blanche.
À flanc d’abîme, se pose
une étendue de chair, un silence.
Plus l’eau monte vers la lumière
moins la bouche de l’esseulé
retient la multitude.
Fends le froid, parle enfin !
À la fonte des neiges,
l’herbe qui pousse
te grandira.
Eric Allard