La mort est là
Son ombre glisse à contre-jour
Entre le voile des heures
Troublantes du matin
Et la fenêtre close
La veille au soir
A l’heure où les corps
Et les coeurs se reposent
Au dessus de la porte
Ouverte sur la brume
Des mondes inconnus
La bouche difforme
D’un visage à la fois
Grotesque et monstrueux
Parle à mon coeur
Désespéré
L’enjoignant de sortir
De quitter les lieux
Puis dans l’éclatement
Tonitruant d’un rire
Le retient prisonnier
Jacques Herman
2013