Gerard de Nerval
Gérard de Nerval était le nom de plume du poète , essayiste et traducteur français Gérard Labrunie , considéré comme l’un des plus importants poètes romantiques.
Biographie de Gérard de Nerval
Gérard de Nerval naît le 22 mai 1808, à Paris. Deux ans après sa naissance , sa mère Marie-Antoinette mourut à Glogów, en Silésie alors qu’elle accompagnait son mari, un médecin militaire adjoint à la Grande Armée. Gérard a été confié à son grand-oncle maternel, et a été élevé dans la campagne du Valois à Mortefontaine.
Gérard de Nerval
Quatre ans plus tard, son père retrouve la vie civile et s’installe avec son fils à Paris. Gérard revient fréquemment à la campagne de Valois pendant les vacances et plus tard, il y revient en imagination dans ses Chansons et légendes du Valois.
Durant les années 1820 collège Charlemagne, il est devenu ami avec avec Théophile Gautier. En classe de première (année scolaire 1823-1824) il a composé son premier recueil resté manuscrit de cent quarante pages : Poésies et Poèmes par Gérard L. 1824.
En 1830, un groupe de bohèmes appelé le petit-cénacle s’est formé. Il rassemble Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Philothée O’Neddy, Joseph Bouchardy, Xavier Forneret , Charles Lassailly, Pétrus Borel et Célestin Nanteuil . le petit-cénacle se réunissait dans l’atelier de Jehan Duseigneur ou dans un cabaret. C’est d’ailleurs à la suite d’une de ces manifestations du groupe que les agents du guet interviennent et arrêtent trois ou quatre membres dont Nerval fait partie. Enfermé à la prison de Sainte-Pélagie, il l écrit un petit poème publié plus tard dans Le Cabinet de lecture.
Son talent pour la traduction s’est manifesté en traduisant la tragédie allemande de von Goethe en 1828. Goethe lui fait l’éloge, et Hector Berlioz a utilisé plus tard quelques sections pour sa légende dramatique La damnation de Faus.
D’autres traductions de von Goethe ont suivi, et dans les années 1840, les traductions de Nerval ont introduit les poèmes du poète allemand Heinrich Heine aux lecteurs français du magazine mensuel Revue des deux mondes .
Gérard Labrunie ou de Nerval
En 1837, Nerval tombe amoureux l’actrice Jenny Colon qui ne le lui aurait pas rendu. en 1842, l’annonce de la mort de sa bien-aimée plonge Nerval dans un chagrin inconsolable. Il fait alors de l’actrice l’image symbolique de l’idéal féminin, mais aussi de la de la Mère perdue qui habite un grand nombre de ses poèmes tel que ‘Filles du feu’.
Dans une série de nouvelles, recueillis sous le titre Les Illuminés, ou les Précurseurs du socialisme (1852), sur des thèmes suggérés par les carrières de Rétif de la Bretonne , Cagliostro et d’autres, il a décrit les sentiments intenses qui l’ont guidé vers la folie.
De plus en plus misérable et désorienté, il a finalement suicidé en 1855 en se pendant aux barreaux d’une grille fermait un égout de la rue de la Vieille-Lanterne.
Influence
L’influence de l’insistance de Nerval sur la signification des rêves fut soulignée par André Breton. Le travail des écrivains Marcel Proust , René Daumal et Antonin Artaud était fortement influencé par les textes romantiques et déistes Gérard De Nerval. Lawrence Durrell a utilisé l’expression «ses yeux reflètent la maladie de De Nerval” dans son poème “Je est un autre” (1942).
TS Eliot a cité le deuxième ligne du sonnet de Nerval «El Desdichado »” dans son poème The Waste Land . Ce poème est devenu une chanson “Je Suis le ténébreux ” (ses premiers mots).
Le groupe musical de rock progressif britannique Raison pure Révolution s’inspire largement de Nerval dans les paroles de leurs chansons, qui tournent souvent autour de rêves et utilise un «courant de conscience» technique très semblable à Nerval. Le titre de leur chanson “Willows tremblement» est une référence à un poème de Nerval, «Delfica », et ses paroles prennent un grand nombre des mêmes images. De même, la chanson “Dans Aurelia” vient du chef-d’œuvre de Nerval du même nom.
De Narval
Sam Shepard se réfère à Nerval dans sa pièce « Cowboy Mouth ».
Œuvres de Nerval
- Saulnier Les faux (1850)
- Voyage en Orient (1851), résultat de son voyage prolongé de 1842 au Caire et à Beyrouth.
- La Bohème Galante (1852)
- Les Nuits d’Octobre (1852)
- Sylvie (1853)
- Petits châteaux de Bohême (1853)
- Les Filles du Feu (1854), un volume d’histoires courtes.
- Les poèmes Chimères annexés à Les Filles de Feu, les traduit par Mark Lamoureux
- Aurélia (1855), son fantasmatique intérieur autobiographie “Nos rêves
sont une seconde vie», écrit-il-qui a influencé les surréalistes. - Promenades et Souvenirs (1854-1856)