Georges Brassens
Georges Brassens est un auteur compositeur interprète français, il est né le 22 octobre 1921 à Sète et mort le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc.
Accompagné de son guitare, il composa la musique d’une centaine de poèmes.
Célèbre pour son immense discrétion, il a réussit à inscrire son nom dans le patrimoine artistique français avec son style simple, il a laissé après sa mort un énorme répertoire de chef-d’oeuvres poétiques.
Georges Brassens
Les citations de George Brassens
Jeunesse de Brassens
C’est dans le petit port méditerranéen de Sète, que Georges Brassens est
né par une mère d’origine italienne Elvira Dagrosa et Louis Brassens.
Son père était entrepreneur et maçon.
Sa mère étant catholique, a insisté que son fils ait une scolarité dans
l’institution catholique des sœurs de Saint-Vincent pour e quitter 2 ans
après et entre à l’école communale.
Georges n’aimait pas l’école, il n’était pas un bon élève, souvent décrit par ses camarades comme étant le rêveur.
Il se passionne à la poésie quand il avait 14 ans, grâce à son
professeur de français, Alphonse Bonnafé. C’est à cette période qu’il
commence à écrire quelques poèmes.
Il quitte finalement le collège alors qu’il a 18 ans à cause d’une affaire de vol qui lui a valu le prison pendant un an.
En 1940, alors que la guerre s’est éclatée en Europe, Brassens quitte sa ville natale vers paris, où il réside chez une tante.
A Paris il travaille comme ouvrier dans l’entreprise automobile Renault, il continue à écrire des chansons et des poèmes.
En 1942, Georges Brassens arrive finalement à publier 2 petits recueils
qui sont “A la venvole” et “Des coups d’épée dans l’eau”.
Brassens
En 1943, l’Allemagne nazie oblige le gouvernement de Vichy de mettre en
place un service du travail obligatoire la STO. Brassens fut embarqué en
Allemagne où il rencontre Pierre Onténiente. Lorsqu’il a eu une
autorisation en mars 1944, il saisit la chance et ne revient plus jamais
en Allemagne, il s’est caché chez un couple Jeanne et Marcel Planche
pour lesquelle il fera plusieurs chansons dont “La cane de Jeanne” en
1953 et “Chanson pour l’auvergnat” (pour Marcel) en 1955.
Là, il écrit une grande partie de son répertoire. Ses rimes sont composés à l’aide des rythmes de se main sur un coin de table.
Pour gagner sa vie, Brassens commence le boulot d’anarchiste dans la
revue “Le libertaire”. Ses idées de lutte ont toujours été exprimées
d’une manière plus populaire, il luttait contre l’hypocrisie.
Il détestait tous ce qui est conventions sociales.
Carrière de Brassens
Son premier album voit le jour en 1947, “La lune écoute aux portes”.
C’est à cette période qu’il écrit “Brave Margot”, “La mauvaise
réputation” ou “Le Gorille”. Ce dernier titre fut interdit de diffusion
pendant des années.
Il rencontre Joha Heiman, d’origine estonienne. C’est la femme de sa vie
le vrai succès de Brassens a commencé dans les années 50 grâce à Jacques
Grello. En effet, il fut engagé dans quelques cabarets dont le Caveau
de la République, le Lapin agile à Montmartre, Milord l’Arsouille ou la
Villa d’Este. Ces prestations n’ont pas trouvé un succès auprès du
public. En 1952, il fait la connaissance de la chanteuse Patachou. Elle
chantait dans l’un des cabarets les plus en vogue du moment.
Patachou, qui est une de ses premières interprètes, lui réclame de commencer à chanter ses propres chansons lui-même.
Il commence une tournée durant laquelle il fait la première partie d’un
concert de Henri Salvador. Il commence peu à peu à se confirmer à la
seine malgré ses chansons très revendicatives.
Son premier disque apparaît en 1952, au sein duquel “La mauvaise réputation” et “Le Gorille”.
Le 16 octobre 1953, Brassens performe sa première grande scène
parisienne à Bobino, le théâtre dont il y passera 13 fois. Dans la même
année il publie son roman “La Tour des miracles” et en décembre, le
premier album 25cm arrive.
Il entame le music-hall parisien en 1954.
L’interprète révolté publie en cette année un nouveau recueil “La
mauvaise réputation”. Il reçoit alors le Grand Prix de l’Académie du
disque Charles Cros pour l’album “Le parapluie”.
Il a également chanté pour d’autres grands poètes comme François Villon
dans la “Ballade des dames du temps jadis”, Victor Hugo dans
“Gastibelza”
Il se lance dans plusieurs tournées en Europe et en Afrique du nord.
En 1955, il rachète la demeure de Jeanne et de Marcel ainsi que la maison voisine.
Il est entré au cinéma en 1956 avec un rôle dans le film de René Clair, “Porte des Lilas”. C’est la seule incarnation au cinéma.
La fin des années 1950, a imposé Brassens comme étant le maître des chansons à paroles.
L’année 1960 commence par une série de concerts à l’Olympia du 21
janvier au 15 février, suivi d’un nouveau passage à Bobino en avril,
passage pendant lequel Brassens apprend la mort de son ami, le poète
Paul Fort, le 20. En 61, il s’envole pour le Canada où il effectue une
tournée entre octobre et novembre, avant de retrouver l’Olympia à la fin
de l’année.
En décembre 1962, “Les trompettes de la renommée” le 9ème 25cm est sorti
Alphonse Bonnafé, son ancien professeur fait sortir la première biographie de Georges Brassens en 1963.
Il effectue la composition de la musique du film “Les Copains d’abord”
pendant 1964. Ensuite il se présente à à Bobino du 21 octobre au 10
janvier 65. 120.000 personnes l’ont applaudit.
Le 12 mai 1967, Brassens subit une opération chirurgicale et il reçoit
en cette même année le Prix de poésie de l’Académie française.
Georges Brassens fut énormément touché des évènements politico-sociaux
de mai 1968, ces évènements qui revendiquent à bas tous les tabous.
Il fait la connaissance de Joël Favreau pendant la fin des années1960 et
le trio Brassens, Nicolas et Favreau est devenu le trio le plus célèbre
de la scène.
Affaibli par ses problèmes de santé Georges Brassens est fatigué par les concerts. Il monte la dernière fois sur scène en 1976.
En 1975, il reçoit le Grand Prix de la ville de Paris.
En 1979, il enregistre une grande partie de ses chansons en version jazz
et reçoit en même année le Grand Prix du disque par le maire de Paris à
l’époque Jacques Chiraque.
En 1980, atteint d’un cancer, il enregistre quelques derniers tubes au profit de l’association Perce Neige.
Il meurt le 29 octobre 1981.