Laissez souffler le vent
Froid sur les soubassements
De la ville endormie
Ne mêlez plus jamais
Ni votre zèle
Ni votre talent
Ni votre industrie
Au tremblement des astres
Sur la voûte du ciel
Et ne tisonnez pas
Les cendres incertaines
Nées de guerres cruelles
Ou de combats sanglants
Laissez-vous surprendre
A siffloter
Eloignez-vous
Les mains dans les poches
Et fuyez
© Jacques Herman – 2007