Cultivons nous
D’entre tous mes devoirs
Seul a du prix pour moi
De te revoir
De te conduire à travers
Les allées de l’asile
Puis de passer le pont
D’où l’on aperçoit
Les toits bleus de la ville
Seul a du prix pour moi
De te revoir
De te conduire à travers
Les allées de l’asile
Puis de passer le pont
D’où l’on aperçoit
Les toits bleus de la ville
Dans ton fauteuil roulant
Que je pousse lentement
Je t’imagine
Souriant à la vie
Respirant la saison
Comme une senteur
Tu gardes ton secret
Dans le gouffre profond
De ton âme en errance
Et nous avançons
Chaque jeudi
A la même heure
Ensemble En silence
© Jacques Herman 2007
Il y a un âge où le bruit plaît
Si nous ne mettons pas l’homme
La fin suprême de la famille
Maman demande à Toto:
-Pourquoi as
-tu de mauvaises 
Si décembre fait le tendre, crois-moi l’hiver n’est pas 
Les choses ne se disent pas.
Et les Apôtres, prenant leur Messie pour une lanterne,
La mort comme tremplin d’une espérance absolue. Un monde où la mort 
Plus grosse est la ficelle,
Dans chaque français, il y a deux