En plein soleil, le long du chemin de halage,
Quatre percherons blancs, vigoureux attelage,
Tirent péniblement, en butant du sabot,
Le lourd bateau qui fend l’onde de l’étambot ;
Près d’eux, un charretier marche dans la poussière.
La main au gouvernail, sur le pont, à l’arrière,
N’écoutant pas claquer le brutal fouet de cuir,
Et regardant la rive et les nuages fuir,
Fume le marinier, sans se fouler la rate.
– « Le peuple et le tyran ! » me dit un démocrate.