Enlacés dans la nuit
A deux pas de la rive
Du fleuve de la vie
Ils reçoivent du ciel
Des langueurs infinies
En bruissement d’ailes
D’anges de passage
Que le cours du temps
S’infléchisse un peu
Et que les heures s’étirent
Ils n’en demandent
Guère davantage
Comme un peu de sable
Qui coule entre les doigts
D’une main tandis que
L’autre le recueille
C’est ainsi que résonne
En eux le désir
Jacques Herman
2013