En ce mois de Décembre
Je contemplais la nature de ma fenêtre
Assise en silence, J’observais tous ses êtres
Le vent sifflait, secouer les branches
Qui tentaient de résister à la froideur de cette neige blanche
Sous leur vaste toit, ce ciel gris
Marqué de tristesse, chargé de pluie
Le lapin s’est vite caché dans son terrier
Par les coups de tonnerre, il était si terrifié
Je voyais les oiseaux, dans leurs nids
Qui en gazouillant composer leur mélodie
Mes roses fanées, secouées par le vent
Dansaient au rythme de leur chant
Le paysage enfilait un costume de grisaille
Avec la tristesse fut son retrouvaille
Qu’il raconta en un langage traduit à l’encre de sa plume
Une encre qu’il obtint en rassemblant sa brume
Tout d’un coup, j’aperçois ce vieil arbre
Qui comme un soldat avait l’air de se battre
La cime illuminée par ce clair de lune
Perdait ses branches l’une après l’une
Ecarté des autres, seul dans ce noir
Il ne pouvait qu’inspirer le désespoir
Mais ses racines parlaient de sa jeunesse
De ces années, là où il était créateur d’allégresse
Le refus, La source de tous ces êtres
Seul, il n’a jamais imaginé l’être
Les saisons changent, se défilent
Entre elles comme un fugitif sa vigueur file
Et maintenant qu’il est au fond du puis
Il ne trouve aucune aide ni appui
C’était l’histoire de ce proverbe que mon père m’avait appris
Ma fille : Quand le malheur frappe à la porte, les amis sont endormis.