O combien de fois mon cSur dillusions se berça comme sanctifié
Quand les langueurs obsédantes dun esprit tourmenté
Ont mis au passé nos amours dépassées
Par trop dâme, trop de sincérités évoquées
O combien par trop dorgueil dissimulé
Me sera-t-il possible à nouveau daimer ?
Quand par les volets de ma chambre dorée
Ma jeunesse en pente sera terminée
Et quau fond je naurai plus rien de grand à donner
Pourrai-je alors encore nous aimer ?
Je devine la violence quand mes mots en toi se brisent
Et jécoute lair wagnérien de notre amour angélique
Ne jamais implorer mais toujours y penser
Parnasse ou classique destinée
Laissons faire le courant nostalgique
Des philosophes et des cantiques
Ma version rhétorique de lamour platonique.
Valérie Bergmann