Ta voix remue
comme un geste qui grandit dans le soir.La page trop blanche
te replie sur moi-même
qui vis d’absence de mer
tout au début de tes sources.
comme un geste qui grandit dans le soir.La page trop blanche
te replie sur moi-même
qui vis d’absence de mer
tout au début de tes sources.
Demain sans toi m’atterre
tant le miroir me renvoie
aux contrats passés
avec d’indicibles frayeurs.
A l’abri de l’aube,
je rassure mes sécheresses.
Ton visage au loin
me tient lieu de rivière.
L’eau qui dort debout
fait des rêves de fontaine.
Eric Allard