La solitude est un acide
Une herbe amère qui se répand en soi
Et brûle en s’y décomposant
Une herbe amère qui se répand en soi
Et brûle en s’y décomposant
La solitude ressemble un peu
A l’écume des vagues
Qui brillent comme des crachats
Expulsés par la mer
La solitude est la couleur
La plus sombre du spectre
Qui va du noir au noir
© Jacques Herman – 2007