Renaître à la vie,
en écouter
tous ses silences.
Sentir la brise du vent
caressant l’innocence de la rose.
Désormais
je vais endosser
l’âme du poète
et m’offrir
un souffle de rédemption.
J’aime
frémir sous ton regard,
sentir cette plénitude
couler en moi.
Le temps n’a de cesse
de m’inspirer le plaisir de toi.
D’une parole
porter toujours plus loin
je glisse
silencieuse
dans cette aube
frissonnante.
Mon visage d’autrefois
s’éloigne au rythme des mots
pour se perdre dans l’interstice
de tous mes désirs.
Je m’évade,
pour franchir le seuil
de toutes mes audaces.
20 mars 2011