Pareils aux grains de sable que la dune
Abandonne au vent,
Tous mes sentiments
Semblent se réduire en poudre de lune
Pareils aux grains de sable que la dune
Abandonne au vent,
Tous mes sentiments
Semblent se réduire en poudre de lune,
Semblent s’envoler vers le firmament,
En formant des runes
Qui une par une
Déclament-un vers de ma vie d’avant.
Mais c’est telle la dune hypocrite
Que ces émotions
Cèdent l’impression
De se mouvoir hors de leur précieux gîte
Pour en fait en quelque fourbe façon
Recréer ce rite
Dont elles héritent
D’elles-mêmes et revenir à leur vision.
Vous suivez ce filet de vent sableux
Et vous y perdez,
Or sous votre nez
S’enfuit la dune par le biais des cieux.
Allez à cette dune vous rallier :
Son envol heureux
Qui d’un air gracieux
Saura vers votre cœur vous faire surfer.
Car c’est pareil aux dunes qui jamais
Ne semblent varier
Que viens se jouer
De votre œil ces sentiments guillerets
Subsistant à votre vue aveuglée
Immuables mais
S’agite une vraie
Armée d’émotions, de vents ensablés.