Les heures bruyantes
De la pluie battant les tuiles
Pour les toits de la ville
C’est la guerre qui gronde
De la pluie battant les tuiles
Pour les toits de la ville
C’est la guerre qui gronde
Les soeurs jumelles
Se hâtent d’accéder
Au sommet de la tour de la petite église
Pour y carillonner
Des airs méconnus
Qui tomberont de haut
Et s’écraseront nus
Sur le pavé mouillé
Un homme sur le trottoir d’en face
Tend les bras
Agite les mains
Tente de s’envoler mais en vain
Puis s’accroupit au pied du clocher
Et pleure en se voilant la face
© Jacques Herman – 2007