Denis Diderot est un écrivain français connu pour la diversité de ses genres littéraires composé d’essais, de romans, d’encyclopédies, de contes, …. Né le 5 octobre 1713 à Langres, il décède le 31 juillet 1784 dans la capitale française. Il est alors âgé de 70 ans.
Sa jeunesse
Denis Diderot est issu d’une famille aisée faisant partie de la grande bourgeoisie française. Son père s’appelle Didier Diderot et descend d’une lignée de grands couteliers. Son père exerçait également le même métier avant lui. Quant à la mère de Denis, elle s’appelle Angélique Vigneron, née d’un père tanneur. Les deux époux auront quatre enfants dont Denis est l’aîné. Assez proche de ses frères et sœurs, Denis leur dédiera à chacun une œuvre. De 10 à 15 ans, il intègre le collège jésuite pour passer, à l’âge de 12 ans vers le chemin de la prêtrise. Effectivement, il devient abbé à partir du 22 août 1726 grâce à l’évêque de Langres. Cependant, la mort de son oncle qui est chanoine dans la même ville ne lui permet pas de le succéder.
Il délaisse la carrière ecclésiastique pour aller étudier à Paris à partir de 1728. Il va au collège d’Harcourt et à l’université de Sorbonne pour étudier la théologie. En 1735, il obtient son attestation de philosophe après deux ans d’études et de théologie au bout de trois ans. À partir de 1737, il commence à enseigner pour gagner sa vie. Très vite, il est de plus en plus attiré par la carrière dans la littérature. Il passe beaucoup de temps dans les salles de théâtre, il prend des cours d’anglais et écrit son premier article en 1739 intitulé Mercure de France.
Les citations de Denis Diderot
Décadence amoureuse et immersion dans la littérature
Denis Diderot subit l’influence de Jean-Jacques Rousseau et s’éprend de plus en plus de l’écriture. Les deux hommes se rencontrent en 1742 et deviennent très facilement amis. Rousseau lui fait rencontrer Condillac en 1745 et à trois, ils formeront un petit groupe à l’inspiration littéraire bien trempée. En même temps, Denis change plusieurs fois d’adresses dans Paris. Il effectue également quelques visites à Langres, notamment une qu’il réalise expressément pour demander à son père le droit de se marier. Celui-ci refusera. Quelques semaines plus tard, Denis épousera en secret Anne-Antoinette Champion. Il vivra avec elle pendant quelques temps avant de s’en lasser au profit de quelques liaisons.
Son immersion dans la littérature commence sérieusement en 1743. Il commence par multiplier la traduction anglaise, puis continue en émettant ses propres réflexions. Son ouvrage An inquiry concerning virtue or merit. Quelques œuvres philosophiques s’en suivent, notamment Pensées philosophiques qui paraît en 1746. Avec d’autres auteurs comme Marc-Antoine Eidous, il réalise la traduction du Medicinal disctionary.
Parmi les talents accordés à Diderot, il y a la rédaction d’encyclopédie. Le premier volume qu’il écrit s’intitule Le Prospectus publié en 1750. La rédaction complète de cet ouvrage lui prendra 20 ans, mais se solde par un manque de reconnaissance par les autres auteurs. À partir de 1757, il entre en conflit avec Rousseau. Pendant les années qui suivent, ses écrits se multiplient, notamment ses essais et des romans. Il effectue quelques voyages, à Saint-Pétersbourg, Amsterdam, Zaandam ou encore Leyde.
Ses dernières années
Pendant ses dernières années, Diderot connaît une santé de plus en plus fragile. À partir de 1783, il décide de terminer ses œuvres. Un an plus tard, il vit dans le luxe de l’hôtel de Bezons. Il y rendra son dernier soupir le 31 juillet 1784. Selon ses dernières volontés, son corps est soumis à une autopsie avant d’être inhumé à la chapelle de la Vierge le 1er août 1784.