Si donc je te perds,
Alors je me perds.
Tu es le fil d’Ariane,
Ma vue et mon âme.
Dans ce labyrinthe,
Le coeur et l’étreinte,
Nous cherchons partout,
Et même à genoux.
Debout, nous sommes forts ;
Allongés, des corps.
Je suis le chemin
Alors je me perds.
Tu es le fil d’Ariane,
Ma vue et mon âme.
Dans ce labyrinthe,
Le coeur et l’étreinte,
Nous cherchons partout,
Et même à genoux.
Debout, nous sommes forts ;
Allongés, des corps.
Je suis le chemin
Sur qui passent tes pas.
Va vers le matin.
L’herbe est douce aux mains.
Qu’attendre d’un baiser,
Si ce n’est après ?
La rosée s’étend
Même hors de la route,
Car la vie cherchant
Où mettre ses gouttes.
L’oeil est plus humide
Que le peuvent nos odes.
Car les mots approchent,
Mais le coeur qui touche.
Peux-tu me donner
Ce que je n’ai plus,
Coeur que j’ai prêté
Pour que tu le mues ?
Un cheveux s’envole
Même s’il n’a pas d’aile.
Tout peut à qui veut.
Tout peut, je le veux.
Un sourire qui charme,
Les sirènes désarment,
Et derrière tes lèvres,
Une voix de rêve.
Fais que le réveil
Jamais ne s’éveille.
Soyons comme amant
Pour d’autres serments.
Extrait du livre UNE NOUVELLE VIE (2009)
Charles de Leusse