Je sais combien vaine est l’image
Que l’illusion du décor
Prête au fantastique nuage,
Dans le lointain des couchants d’’or ;
Que l’illusion du décor
Prête au fantastique nuage,
Dans le lointain des couchants d’’or ;
Je sais pourquoi la lune est pâle
Et pleure des bonheurs enfuis,
Ainsi qu’une larme d’opale,
Dans le lointain des tristes nuits ;
De l’abîme écartant les voiles,
Je puis lire, en lettres de feu,
Qu’il n’est pas de fin aux étoiles,
Dans le lointain du pays bleu ;
Mais je n’ai pas compris votre âme
Et ses frissons mystérieux,
Quand j’ai voulu lire, Madame,
Dans le lointain de vos beaux yeux.
Les Etoiles filantes
Charles Gill