J’ai vidé la bouteille
Sans absorber la lie
Puis je me suis couché
Sans trouver le sommeil
A mes côtés dormait
Un poisson des mers chaudes
Tandis que le remords me tenait en éveil
Au cadran de l’horloge
Les aiguilles tournaient
Pour tromper mon ennui
Je me mis à compter
Les écailles de mon voisin
Puis je crois m’être assoupi
Jusqu’au petit matin
© Jacques Herman – 2006