Comme des soldats enracinés

Dans  Poésie Jacques Herman
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Deux grands cyprès

Montaient la garde

Comme des soldats enracinés

En ce matin froid de novembre

Je ne pouvais me figurer

Vos dépouilles à mes pieds

 

Lorsque la brume en tremblant

Progressivement se dissipa

Je revins tout hésitant

Sur mes pas

A l’entrée du cimetière

Des gamins mal fagotés

Vendaient des pots de chrysanthèmes

Est-ce auprès des vivants qu’on aime

Qu’il nous faut toujours retourner 

 

© Jacques Herman- 2006

 



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