Clément Marot, histoire et biographie de Marot

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Clément Marot fait partie des personnalités célèbres dans la poésie française. Il voit le jour en 1496 à Cahors, une commune du midi de France et décède le 12 septembre 1544 dans la ville de Turin. Il est connu dans le milieu littéraire pour avoir été l’un des fondateurs de la Pléiade, groupement de plusieurs poètes français du XVIe siècle.

Son enfance

Clément Marot est né d’une mère originaire de la Gascogne et d’un père poète. Ce dernier s’appelle Jean des Marets et est surnommé Marot. Il est marchand, mais est renvoyé de l’association à laquelle il appartient. Il commence à écrire quelques vers et se fait remarquer par la reine Anne de Bretagne. Il devient le poète attitré de la reine. Ses vers sont également appréciés par le roi Louis XII. Son fils, Clément héritera de son talent en tant que poète. Pendant que son père se trouve en Italie, il demeure chez le seigneur de Villeroy où il entreprend d’écrire ses premiers vers.

Après avoir été page pour le seigneur de Villeroy, Marot devient homme de chambre pour Marguerite d’Angoulème. Sa présence est appréciée auprès de la demeure de cette dernière, notamment pour son talent à composer des vers poétiques. Selon ses amis, dont Laharpe, Marot aurait réussi à séduire Marguerite de Valois ainsi que Diane de Potiers. Toutefois, la véracité de cette anecdote n’est pas prouvée. De plus, Marot  se plaint de l’indifférence de ces dames dans sa huitième ballade.

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Ses premiers succès

À partir de 1520, Marot travaille pour François Ier en tant que valet de chambre. Il l’accompagne dans ses déplacements, notamment à Reims et à Ardres. En même temps, il commence sérieusement à se mettre à l’écriture en commençant par les traductions de l’œuvre de Virgile, le poète latin de la fin de la République romaine et de celle de Lucien de Samosate, un satiriste d’Anatoline.

En 1515, Marot compose un recueil pour le roi François Ier, sous le titre Le Temple de Cupido, fait par Maistre Clément Marot, facteur de la Royne. Deux années plus tard, il réalise  Petite Epitre. Il rejoint l’armée du roi en 1521 et participe à la bataille de Pavie en 1525. À cette occasion, il se fait prisonnier. Lors de son séjour en cachot, il écrit son Epître pour répondre aux différentes accusations d’hérésie dont il est victime. Il compose également Elégie Ière à une Dame et Epistre à son amy Lion.

Marot est de nouveau mis en prison en 1527 lorsqu’il tente d’arracher un prisonnier de l’autorité des archers. Il demande la protection du roi en lui envoyant un poème intitulé Epistre de Marot envoyée au Roy. Le roi l’apprécie et le fait relâcher. Il reprend ses services auprès de lui en étant valet de chambre. L’année suivante, le roi lui offre cent écus d’or pour le remercier de ses services. Toutefois, quelques semaines plus tard, on lui confisque ses livres et ses écrits.

En 1533, il fuit la France pour se réfugier en Italie. Il retourne au pays quelques années plus tard. Il se fait pardonner auprès du roi pour avoir fui en composant le poème intitulé Epistre au Roy, du temps de son exil à Ferrare.

Clément Marot

Les Pseaumes

Les Pseaumes sont les plus grands succès de Clément Marot. La première traduction apparaît en 1633. En 1541, il réalise Trente Pseaumes de David, puis les Cinquante Pseaumes.  Toutefois, l’Eglise remarque quelques fautes de traduction. L’institution en avise le roi qui, par sympathie pour Marot, ne prend pas en considération les plaintes. Toutefois, l’Eglise parvient à interdire la vente de l’ouvrage de Marot après plusieurs censures.

Il part de nouveau en exil à Genève en 1542 lorsque le roi François Ier fait rechercher les luthériens. L’année suivante, il part pour Chambéry pour y passer quelques mois de tranquillité. Il s’installe à Turin, l’année suivante avant de mourir le 12 septembre 1544.

Son fils, Michel Marot

Clément Marot vit plusieurs relations amoureuses, toutefois, aucune information de permet d’identifier la mère de son unique fils, Michel Marot. Ce dernier est également poète. Tout comme son père, il est page auprès de Marguerite de France à partir de 1534. Aucune date ni information sur sa vie n’est révélée par son père, ni par lui-même.



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